Nicolas Aveline, vicaire, fait une fondation. Au XVIème siècle, à la même charge apparaît le nom de Jean Pion.

François 1er.

Révolte de Luther.

Georges Fournier est vicaire. C’est lui qui commanda la construction d’un orgue neuf ; le buffet livré par Damien Doublet en 1539 est conservé.

Ordonnance du Duc de Montpensier pour la destruction des cloches de Saint Martin, de la Trinité, des Antonins, etc.…

Fonte d’une nouvelle cloche : « Michelle », aujourd’hui encore en fonction. Concile de Trente (terminé en 1563)

Décoration de l’église : Banc seigneurial, statues en pierres, vitraux, etc.

Henri II.

Henri III.

Mort de Bernard Baicher, vicaire. André Barbot, venu de Langres lui succède.

Nicolas et Edmonne Butar offrent un vitrail à l’église de leur paroisse : « La légende de la Croix ».

Le vicaire est Philippe Deschamps.

Edme Jehanninet est nommé vicaire.

Jeanne Ancelot, veuve, offre une fondation.

Le 29 juin, le petit clocher de l’église est foudroyé et la toiture s’en trouve gravement endommagée.

Le vicaire est victime de la peste.

Blaise Coffinet est nommé vicaire. Peut-être fut-il le dernier desservant à célébrer dans la première église et celui qui commença la construction de l’édifice actuel.

Henri IV.

Durant le dernier des conflits civils d’origine religieuse constituant les Guerres de religion, les églises extra-muros, au nord de Troyes, sont détruites : Saint Martin ès Vignes, la Trinité et celle des Antonins A Saint Martin la destruction commença le jour de Pâques (23.4) sous les ordres du comte Louis de Saint Pol, gouverneur de Champagne. L’église et le cimetière qui l’entourait s’étendait sur 2700 m² ; cet édifice pouvait avoir, au plus, 30 m de longueur et 15 m de largeur.

La reconstruction de la nouvelle église et du couvent des Antonins fut envisagée à Pouilly. Les Trinitaires allèrent édifier un nouveau couvent au faubourg Saint Jacques. Luc Lorrey vend le terrain sur lequel sera élevée la nouvelle église paroissiale entourée de son cimetière comme à l’accoutumée.

Les habitants des Marots, de Pouilly, de la Voie des Maures et de la Croix Pigeon sont imposés pour payer un terrain vendu par Luc Lorrey

Le 15 octobre : Bénédiction de la Première pierre de la nouvelle église. Ce chantier s’ouvre alors que les travaux entrepris au XVIème siècle dans les alentours sont terminés. A Saint Martin-ès-Vignes divers éléments de l’ancien édifice ont été conservés pour être réincorporés dans la nouvelle église : gargouilles, vitraux, cloches, orgue, banc seigneurial, statues, etc.

Un maître-autel en bois est édifié. Un emprunt de 50 écus 10 sols est fait à Marguerite Dare afin de poursuivre les travaux.Abjuration de Henri IV.

Les fondations et la construction à hauteur d’homme sont achevées. L’église a 161 pieds de long et 69 pieds de large ( 52,50 m sur 22,50 m environs). Jacques Lécorché signe et date cette étape des travaux au-dessus de la porte de l’escalier à construire pour monter au clocher.

L’ancien presbytère est mis en vente. Le vicaire s’installera à Pouilly en 1600.

Mort de Antoine Bézard, vicaire bâtisseur.

Le vicaire est alors Jean Bareton. Il mourra en 1640 et sera inhumé dans l’une des chapelle de l’église dans il conduisit la construction, jusqu’au transept probablement.

Pierre Boivin est nommé vicaire.

A cette époque fut fermé l’ancien cimetière Saint Martin. A l’emplacement de la primitive église fur construite la chapelle Sainte Jule dont les murs étaient en pierres (chœur) et en bois (nef) ; le plan avait la forme d’une croix latine ( 67’ x 21’, soit 20 m sur 7 m environs) ; le toit était surmonté d’une flèche abritant 2 cloches. Pierre Boivin, accompagné de plusieurs membres de la Confrérie Sainte Jules (François Forestier, Jehan Jacques) et Edme Luc Raudin, secrétaire de la Fabrique, alla à Jouarre demander des reliques de Sainte Jule destinées à la future Chapelle.