1700 |
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Jacques Briden, époux de Marie Rodin, fait une fondation (Pierre Briden sera membre du Conseil de Fabrique en 1746). |
1701 |
G. Mazure est vicaire. |
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Jeanne Guiot, épouse de Jean Prat, fait une fondation. Au XVIème siécle nous avons signalé un Jehanninet, vicaire ; en 1603 un Jeanninet dit Guiot faisait une fondation ; et en 1704 nous rencontrerons un Tino Guyot (orthographe flottante dissimulant sans doute une même lignée). |
1702 |
Il y a 403 feux pour 327 habitants. |
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Hélène Blondel, épouse de Simon Guérin, offre une fondation comme bien d’autres membres de sa famille durant le XVIIIème siècle. Au siècle précédent, Jean Blondel serait « l’auteur de la plupart des vitraux de Saint Martin » selon l’abbé Méchin (1853). |
1703 |
Jeanne Millard, veuve de Jean Lecoeur, offre une fondation ; en 1708 le même geste sera fait par Edme Lecoeur époux de Jeanne Millard. |
1704 |
Le graffito « Tino Guyot, 1704 », lisible sur le mur ouest depuis la tribune d’orgue, indique que le banc seigneurial avait reçu cette nouvelle fonction peu après la finition du mur. |
1709 |
Construction d’une nouvelle sacristie au sud-est de l’abside (la première jouxtait la chapelle des fonts baptismaux). |
1770 |
Il y a 318 feux pour 271 habitants. |
1713 |
Jusqu’alors utilisé au sol, l’orgue est mis en tribune. Claude Jolly le touche pour la première fois le jour de Pentecôte. Il appartenait à une grande famille d’organistes et de facteurs d’orgues troyens. Lui succédèrent à cette tribune : Simon Jolly (1724- 1748) et Nicolas Jolly (1748-1775). |
1714 |
Charles-François Lévesque est nommé vicaire. |
1715 |
LOUIS XV. |
1718 |
A partir de cette année le titre officiel de « Vicaire » est remplacé par celui de « Curé » |
1720 |
La reconstruction de la partie instrumentale de l’orgue dans son buffet du XVIème siècle, coûtera 1700 livres plus l’abandon du matériel ancien. Ce sont les frères Jolly, de Troyes, qui furent chargés du travail. |
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Il y a 303 feux pour 256 habitants. |
1722 |
Antoine Maître, époux de Marguerite Doé, fait deux fondations. Charles-François Lévesque, curé, fait échange de bénéfices avec Joseph Buglet. |
1728 |
Michel Bidelet est nommé Curé. |
1730 |
Catherine Person fait une fondation qu’elle renouvellera en 1749. Nicole Denis, veuve de M. du Rouvray, fait quatre fondations. |
1733 |
François Massey, époux de Martine Payen, offre une fondation. En 1746 Jean Massey est membre du Conseil de Fabrique. |
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François Bidelet succède à Michel Bidelet. |
1734 |
Est nommé Curé François Bichat, maître-ès-arts. |
1737 |
Nicolas François Collot, bachelier en droit canon et droit civil, fait échange de bénéfices avec François Bichat et devient Curé. |
1740 |
Nomination d’Edme Doublet, né vers 1708, à la charge de curé. Ce fut un pasteur très actif et zélé. C’est lui qui commanda la construction du clocher (1748) et fit poser le Cadran solaire ainsi que la Croix du cimetière. Il rachètera une partie du mobilier des Antonins aux Ursulines. Il fut aussi le protecteur de Grégoire-Pierre Herluison, premier Bibliothécaire de Troyes. |
1741 |
Fondation de la « Confrérie Saint Fiacre » pour les jardiniers de la paroisse. Elle avait son siège en la Chapelle Sainte Jule et subsista jusqu’à la fin du XIXème siècle. |
1742 |
Simon Guériri offre une fondation. |
1746 |
Le 4 septembre, Pierre Briden, Edme Bodier et Jean Massey demandent à la Fabrique la permission de faire faire un tambour à la grande porte « pour rompre le vent ». |
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Il y a 301 feux pour 276 habitants. |
1747 |
Le 27 février, un Marché est passé pour construire le clocher ( 5600 livres environ). La réception aura lieu le 4 janvier 1748. |
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L’ancien bourdon, fondu en 1545, y est suspendu (aujourd’hui sonne DO). |
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Le 11 juillet sont commandées deux petites cloches soit pour le Campanile de l’église, soit pour le clocher de la Chapelle Sainte Jule (elles seront détruites pendant la période révolutionnaire) |
1750 |
Il y a 370 feux pour 324 habitants. |
1753 |
Le sculpteur troyen Herluison livre deux chasses en bois doré pour recevoir les reliques de Saint Martin et de Sainte Jule ( 57 livres). |
1754 |
Au portail ouest : reconstruction des portes et fabrication d’un tambour par Herluison, le tout achevé en 1755 et payé 881 livres 7 sols, plus 190 livres pour les ferrements. |
1756 |
Construction d’un nouveau maître-autel en marbre, par Bouineau ( 1212 livres). |
1757 |
Un grillage entourant le sanctuaire est posé par Hermey (260 1ivres). |
1758 |
Herluison livre le mobilier neuf suivant : Tabernacle et Croix en bois doré, deux crédences en bois doré et dessus en marbre, deux anges adorateurs pour le maître-autel, le tout prisé 784 livres. |
1759 |
Le 4 novembre, naissance à Saint Martin ès Vignes de Pierre-Grégoire Herluison qui sera Bibliothécaire de Troyes. Il mourra en son village natal de 19 janvier 1811. |
1761 |
Les revenus de la Fabrique s’élèvent à 4500 livres et ceux du Curé à 800 livres par an. |
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Pierre Cossard livre l’Assomption de Marie peinture sur toile. |
1765 |
Il y a 388 feux pour 324 habitants |
1766 |
Un Décret de l’Evêque de Troyes (4 mai) transfère le Prieuré de Saint Jean-en-Châtel en l’église Saint Martin ès Vignes. Après enregistrement au Parlement (23.7.1768) la translation fut exécutée le 7.8.1768. Les reliques et vases sacrés du Prieuré revinrent à Saint Martin. La chapelle prieurale fut ensuite démolie. Edme Doublet fut le premier curé de Saint Martin à porter le titre de « Prieur de Saint Jean en Châtel » (1766). Par ailleurs il avait le titre de « prêtre cardinal ». La paroisse est dès lors en archiprêtré de Troyes et toujours à la collation de l’Abbé de Montiéramey. En conséquence, le Curé de Saint Martin ne sera plus nommé par le Prieur de Saint Jean en Châtel comme par le passé, mais par l’Abbé de Montiéramey lui-même. |
1767 |
Le 24 avril, naissance à Saint Martin ès Vignes de Antoine Tresand. Il sera joueur de serpent à son église paroissiale jusqu’en 1803 et mourut à Troyes le 20.11.1832. |
1771 |
Une clôture en fer forgé est posée à la chapelle des fonts par Leseurre ( 350 livres). |
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A cette époque est édité le « des fondations, obits et Offices de Confrairies de l’église de Saint Martin ès Vignes les Troyes ». |
1774 |
LOUIS XVI. |
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Un appui de communion est commandé au ferronier Herrney. Le Curé Edine Doublet participe à la dépense pour 50 livres sur les 400 demandées. |
1777 |
En juillet, la Commanderie des Antonins est réunie à celle de l’Ordre de Malte, rue du Temple à Troyes qui avait remplacé l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, ce dernier ayant remplacé l’ordre du Temple. En 1778 il ne restait pratiquement plus que l’église où l’on célébrait la messe chaque jour. |
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Le couvent des Antonins fut racheté par les Ursulines enseignant jusque-là rue du Dauphin à Troyes depuis le XVIIème siècle. |
1778 |
Le géographe L.Denis décrit l’aspect du village de Saint Martin ès Vignes dans son itinéraire en diligence allant de Paris à Troyes sous le titre « Le conducteur français » (éd. Paris). Les vignes couvrent presque tout le territoire. Il s’y trouvait aussi vergers et jardins. Un petit ruisseau venait de Pouilly. La chaussée était pavée dès le bas du faubourg (avant d’arriver à l’église). Les maisons étaient couvertes de chaume et assez mal bâties. Celle du Curé se trouvait à gauche, non loin de l’église. Celle-ci était entourée par le cimetière Au-delà des Antonins des Auberges et des voituriers commissionnaires accueillaient les voyageurs et les commerçants. |
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Corrard, serrurier à Rumilly les Vaudes, pose la Croix de cimetière (380 1ivres plus 67 1ivres et 6 sols pour le piédestal). Dès cette époque ou plus tard fut posée un entourage en fer forgé également. Sur la façade ouest de l’église est gravé un Cadran solaire de Bazin (96 1ivres). |
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Le 2 septembre eut lieu l’ouverture et la bénédiction du Cimetière de Clamart antérieurement appelé : « Le champ Rameau » |
1779 |
La paroisse achète aux Ursulines 28 stalles venant des Antonins. Elles fermeront le choeur de l’église paroissiale : 11 de chaque côté et 6 côté nef. En 1781 sera acquis, dans les mêmes conditions, un lutrin en cuivre « à l’image d’un aigle ». |
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Certains bâtiments du couvent des Antonins furent conservés et réparés par les Ursulines. D’autres furent construits ; la pose de la première pierre eut lieu le 20 mai ( les Ursulines appartenaient à l’ordre caritatif du XVIème siècle devenu éducatf. |
1780 |
Les Ursulines entrent dans leur maison le 21 juin et y ouvrent deux classes. |
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A cette époque naquit à Saint Martin ès Vignes Nicolas Béart. Il fera carrière de jardinier et de joueur de serpent en son église paroissiale. Il mourut à Troyes en 12.3.1814. |
1782 |
Nicolas Huez, seigneur de Pouilly, se réserve la chapelle Sainte Jule de l’église paroissiale. Il la meuble et prend l’engagement, pour lui et ses héritiers, de l’entretenir (le banc seigneurial du XVIème siècle, sans doute à l’usage du seigneur de Pouilly, avait été converti en tribune d’orgue au début du siècle). Pierre-Claude Marot est engagé au poste de chantre. Il doit assister à tous les offices des jours ouvrables, fêtes et dimanches. Son traitement annuel est fixé à 30 livres. |
1785 |
Leseurre, serrurier à Clairvaux, pose des portes monumentales aux entrées du choeur (8000 1ivres) ainsi qu’un grillage entourant tout le choeur (3000 1ivres). La dépense ne fut soldée que l’année suivante avec un prêt du Curé Doublet. |
1787 |
La paroisse compte 1278 habitants disposant de 400 feux. |
1789 |
Révolution française. |
1790 |
Constitution civile du clergé. Création de la commune Saint Martin ès Vignes. |
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Edine Doublet, curé, se soumet avec réserves à la Constitution civile du Clergé en présence de son petit-neveu Pierre Doublet, vicaire, et de la paroisse tout entière. |
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1697 habitants demeurant aux Marots, à Pouilly, à la Charme et à Preize. |
1791 |
François André Ploix, chanoine Prémontré, prêtre constitutionnel, est substitué au Curé en titre Edme Doublet par l’évêque constitutionnel Augustin Sibille. |
1792 |
Abolition des congrégations religieuses. Les Ursulines sont expulsées et leur couvent est mis en vente. Il sera racheté le 13 décembre par Lombard-Quillard, Marchands à Troyes, pour 58 200 livres. |
1793 |
Fête de la Raison à Paris |
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Fermeture de l’église Saint Martin en juillet ou en août. |
1794 |
Le curé Edme Doublet est emprisonné durant un mois. A l’église sont confisqués au profit de la Nation 5 chandeliers, 3 bassins, 5 burettes, les tuyaux de l’orgue en étain et en plomb, la clôture du choeur et les portes monumentales en fer forgé. |
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De plus, Nicolas Parigot, charpentier, et Jean Chaplain, couvreur, |