17 ème
siècle
|
|
Les Gontier, maîtres verriers troyens garnissent plusieurs fenêtres de la nouvelle église jusqu’en 1640 environ.Martine Pichot et son époux offrent un vitrail ayant pour sujet « La vie de St Sébastien ». Jacques Bardin, aulneur et Linarde Sauger offrent, quant à eux, « La vie de St Martin ». |
1600 |
« La création, le péché originel et la Rédemption » font l’objet d’un vitrail offert par Marie Forest, veuve de Odard Colbert, ancien bourgeois de Troyes. |
1602 |
Jean Claudin fait remettre la verrière de Ste Gudule à l’une des fenêtres hautes du croisillon nord. |
1606 |
Le vitrail du « Credo » est offert par Jacques Le Tartier (ou Le Tartrier), seigneur du Clos-le-Roi, des Marots, Pouilly et de Villebarot. La Confrérie de Ste Jule offre un autre vitrail pour garnir une fenêtre basse « La vie de Sainte Jule ». |
1607 |
La même confrérie offre la construction du pilier nord-ouest du sanctuaire. Parmi ses membres se trouvent Georges Méchin et Martin Bouyau. Jacques Bersat, drapier, et Jacquette Cloqueiny font don du vitrail de « La Cène ». Jacques Bersat offrira une fondation en 1626. |
1608 |
Pierre Boivin, vicaire, fait une fondation moyennant 1500 livres. |
1609 |
Jacques Lévesque, du diocèse de Laon, est nommé vicaire. Il dirigera les travaux de la porte sud. Bâtonnier-Fèvre fait une fondation. |
1610 |
Louis XIII. Achèvement de la porte sud, dite de Sainte Jule. Sur l’ancien site du couvent des Filles-Dieu est construit un édicule appelé Puits Sainte Jule qu’il ne faut pas confondre avec la « Fontaine Sainte Jule ». |
1617 |
Mort de Pierre Fuzeau, vicaire. Il eut pour successeur François Paillot. |
1618 |
Pierre Bailleit et Marie Berthier font don d’une verrière ayant pour sujet 1’ « Histoire d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ». |
1623 |
Linard Gontier livre « La vie de Sainte Anne » que lui ont commandée Odard Marot et Martine Choiselat. Les mêmes avaient fait deux fondations en 1620. |
1624 |
Sur le contrefort sud-est de l’église est gravée l’inscription suivante : « Me Edme Bodié, vicaire de ce lieu, 1624, Templum Domini ». Non loin de là se trouvent les gargouilles du XVème siècle de réemploi. Huit figures de saints et de saintes, attribuées à Linard Gontier, sont offertes par Anne Cossard, épouse de feu Valentin Blondet et par leurs descendants. A cette époque fut commandée une « Chaire à prêcher » à Noël Fournier sculpteur, très semblable à celle de Sainte Savine. |
1625 |
Nomination de Nicolas Leclerc à la fonction de vicaire. Le Conseiller d’Etat Jacques Vignier et Marie de Mesgrigny font don à la paroisse de « La vocation de Saint Jacques » et, quelques années après, d’un autre grand vitrail consacré à « L’Annonciation ». |
1629 |
Gabriel Fèvre fait une fondation. Barbe Griviot et Michel Lutel font chacun une fondation. |
1630 |
Jehan Gombault et Hélène Breyer commandent à Linard Gontier une grande verrière représentant des épisodes de « La vie de Saint Jean Baptiste ». Jehan Gombault était marchand drapier. A cette époque François Ro(din) et sa femme offrent « Le Calvaire ». |
1633 |
Le 14 novembre Linard Gontier signe un marché aux termes duquel il s’engage à fournir un grand vitrail sur « La vie de Saint Pierre ». La réception eut lieu en 1634 en présence de la donatrice Margueritte de Villeprouvée, veuve de Pierre Courtois, ancien Conseiller du Roi au bailliage de Troyes. |
1634 |
Guillaume Lodin, vigneron et laboureur à Saint Martin ès Vignes, commande un vitrail représentant « La Transfiguration » ; la livraison aura lieu deux ans plus tard. |
1635 |
Mort du vicaire Nicolas Valois. Son successeur fut Jean Maret qui fit une fondation pour le jour de Pâques. |
1639 |
Vingt ans après avoir offert « La prise de Jérusalem », la famille Gillebert fait don d’un vitrail ayant pour thème « La vision de Saint Etienne » ; c’est Linard Gontier qui le réalisera. |
1641 |
Un marché est passé pour la construction de 21 arcs doubleaux Par ailleurs on rebâtit deux piliers nord et un demi pilier près des fonts baptismaux, moyennant 750 livres. |
1643 |
Louis XIV. |
1650 |
Anne Thévenin fait une fondation. Louis de Villeprouvée et Marie Angenoust offrent, à cette époque, « La Passion » un vitrail en grisaille. |
1651 |
Aune Ménétrier offre une fondation. |
1653 |
Pierre Marot est marguillier. Il appartient à une importante famille de Saint Martin ès Vignes ; de généreux donateurs seront issus de ses rangs jusqu’au milieu du XVIIIème siècle. Estienne Gilbert est aussi marguillier. Le 1er février un Marché de 200 livres est passé entre Jehan Barbarat, verrier imagier, et les exécuteurs testamentaires de Louis d’Autruy, époux de Anne de Villeprouvée, pour la façon d’une verrière composée de « quatre figures, deux priants et deux armoiries ». Les travaux seront reçus le 23 novembre 1654. |
1655 |
Jehan Regnault fait une fondation ; Aune Regnault en fera une aussi en 1672. |
1657 |
Aune Boutard offre une fondation. Laurent Hivert, prêtre, fait une fondation pour les 4 premiers vendredis du mois de mai. Nous retrouvons au « Tableau des fondations » un Martin Hivert en 1752. |
1661 |
La Fabrique emprunte 200 livres pour payer les ouvriers. |
1665 |
La paroisse compte 401 habitants. |
1663 |
Le 24 juin, naissance à Saint Martin ès Vigne de Guillaume I Cossard. Il sera peintre de paysage et d’histoire. Quelques unes de ses toiles ornèrent l’église Saint Martin. Aveugle en 1709, il mourut à Troyes en 1716. Son fils Guillaume II 51692+1761° ET SON PETIT FILS Pierre (1720+1784) travaillèrent aussi pour la Fabrique. Certaine de leur œuvres subsistent aujourd’hui. |
1669 |
Les deux derniers piliers de la nef et les arcs-boutants sont adjugés 850 livres. |
1677 |
Reconstruction du Puits Sainte Jule. |
1673 |
Jeanne Goussier, Nicolas et Marie Velut (en 1676) et Claude Cretey époux de Marie Marot (en 1679) offrent des fondations. |
1679 |
Pierre Henry Thibaud de Montmonrency-Luxembourg devient le nouvel Abbé de Montiéramey. Il conservera ce titre jusqu’en 1693. Ses armes seront sculptées au-dessus du portail ouest de l’église en 1690. |
|
Le plan dressé par Jouvin de Rochefort signale la paroisse de Saint Martin ès Vignes avec, d’est en ouest : la Fontaine Sainte Jule dont l’eau s’écoule vers Preize, le Puits Sainte Jule et la Chapelle Sainte Jule. |
1681 |
Mort de Bonaventure Lévesque, vicaire. Parmi ses successeurs nous rencontrerons son neveu Charles Lévesque en 1714 Un Marché est passé avec Louis Maillet (1644+1720), prêtre, chanoine de la cathédrale et architecte, pour faire les plans du portail ouest le construire, après avoir élevé les deux dernières croisées de la nef ( 2800 livres pour la main-d’oeuvre seulement, plus une pinte (93 cl) de vin par jour et par ouvrier). Seule la partie inférieure du portail fut construite avec le budget prévu réduit de moitié. |
1682 |
Au revers du mur ouest, en partie haute, est gravée la date « 1681 » corrigée en « 1682 ». Pierre Roger fait deux fondations. Il y a 416 feux pour 349 habitants sur la paroisse. |
1684 |
Claude Masson, Aune et Michel GOMBAULT offrent des fondations. |
1688 |
Anne Cossard, veuve de Valentin Blondet, fait une fondation. Les Cossard furent très nombreux aux XVIIème et XVIIIème siécles. Ils étaient parents avec les Boutard (ou Butar ?) et comptaient en leurs rangs les peintres cités. Anne Lange offre une fondation. Vers 1599 un Jehan Lange avait accompagné le Vicaire et les Confrères de Sainte Jule pour solliciter des reliques de la auprès de l’Abbesse de Jouarre. |
1689 |
Le 17 octobre, un Marché de 2000 livres (plus 2 muids de vin) est passé avec Louis Maillet pour faire les deux dernières croisées de la nef, achever le portail ouest (péristyle) et construire ses deux parties latérales Ces dernières ne seront jamais édifiées C’est à René Duchesnay, sculpteur parisien, que fut confiée la façon des six chapiteaux corinthiens ornant la façade. |
1690 |
Au-dessus du portail ouest sont gravées les armes de P.H.T. de Montinorency-Luxembourg, Abbé de Montiéramey et collateur de la paroisse. Françoise Gigot fait une fondation. Michel Flamant est le premier Maître d’Ecole paroissial autorisé par l’Abbé de Montiéramey. Il fait aussi fonction de chantre à l’église. |
1692 |
Une fondation est reçue de Marguerite Tassin, veuve d’Edme Guénin ; (Marie Guénin fera une fondation en 1701). |
1696 |
Construction des deux dernières voûtes de la nef. Il y a 403 feux et 324 habitants à Saint Martin ès Vignes. |
1697 |
Sur le « Plan de la ville, faubourgs et dépendances de Troyes, capitale de la Champagne… » par Parizot de Nîmes, la paroisse de Saint Martin est très exactement représentée sur toute l’étendue de son territoire. |